Clap de fin pour la filière dentaire du Clesi

L’École supérieure d’études médicales (ESEM)-Clesi, anciennement baptisée université Fernando Pessoa en France, s’est vue contrainte par la justice, le 27 septembre, de fermer sa filière d’odontologie qui, moyennant 10 000 euros par an, promettait à ses étudiants de se former deux ans à Toulon ou à Béziers, avant d’intégrer en troisième année une faculté européenne délivrant un diplôme de dentiste valable sur tout le continent.La cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) a ordonné à cet établissement privé de « cesser de dispenser (…) des cours s’inscrivant dans le cadre d’une formation en odontologie, et ce dans un délai de deux mois » sous peine de devoir payer 5 000 euros d’astreinte par jour de retard. Une décision qui doit être affichée sur le site Internet du Clesi et dans deux journaux, L’Étudiant et Var-Matin.

« Une petite victoire » pour le président du Clesi

L’ESEM-Clesi se voit notamment reprocher de n’avoir « pas fait l’objet d’une déclaration régulière lors de son ouverture » et de n’avoir « pas déposé de demande d’agrément dans le délai prévu » auprès des ministres de l’enseignement supérieur et de la santé, alors que cette autorisation est devenue obligatoire en 2013 pour les formations médicales.

Cet article est un article Indépendentaire.

Par Rémy Pascal