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Les dispositifs d’accès aux soins pour les personnes dépendantes, handicapées ou précaires recensés par l’ordre des chirurgiens-dentistes

Ce rapport s’accompagne d’une cartographie précise de l’offre et de la demande de soins sur tout le territoire ».

Cela concerne les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), « bénéficiant d’un cabinet dentaire dédié intra ou extra muros ou d’un réseau », « d’unités dentaires mobiles », notamment en Normandie avec le réseau RSVA ou le bus Paca ou d’expérimentations de dépistage par télémédecine comme Tel-e-dent dans la Creuse.

Le président de l’ONCD a précisé que « mis à disposition des organisations institutionnelles et des associations de santé, l’objectif de la cartographie, outre les informations pratiques qu’elle propose, est de chercher à créer une impulsion décisive permettant une multiplication des dispositifs pertinents, basés sur des modèles efficients mis en place sur le territoire ».

L’ONCD a également rappelé les « nombreuses infractions déontologiques » commises par la société Incisiv qui intervenait au sein des Ehpad, des « soins non conformes », « absence de publication des contrats entre les praticiens et la société ».

Quant aux praticiens diplômés hors de France, qui représentent selon une étude du ministère de la santé parue le 26 septembre 2017 31 % des nouveaux inscrits, le président de l’ONCD a dit « vouloir attirer l’attention des pouvoirs publics sur la responsabilité qui incombe à l’ordre de devoir inscrire ces praticiens sans avoir les moyens de vérifier la nature de leur formation ». Selon lui, 10% des chirurgiens-dentistes formés dans l’Union européen « n’ont jamais touché un patient ni même réalisé un examen clinique ».

L’ONCD préconise également une obligation d’indiquer la faculté où le diplôme a été obtenu sur la plaque. « C’est une solution qui serait légale mais qui peut aussi apparaître comme discriminante » a précisé Glibert Bouteille.