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Les Nations Unies s’engagent en faveur de la santé bucco-dentaire

La FDI (Fédération dentaire internationale) s’est, par la voix de Gerhard Seeberger, son président, félicitée de la décision de l’ONU. Le point 34 du texte international mentionne la nécessité de « renforcer les efforts pour remédier aux problèmes de santé oculaire et bucco-dentaire ». Cette formulation – aussi laconique soit-elle – est saluée par le Dr Seeberger comme un « engagement décisif dans l’un des domaines de la santé mondiale les plus négligés ». Il estime « vital » qu’elle soit suivie d’effets dans les systèmes nationaux, et rappelle que les problèmes de santé bucco-dentaire touchent plus de la moitié des habitants du globe. La fédération dentaire, par voie de communiqué de presse, ajoute que juguler cette « épidémie silencieuse » permettrait d’améliorer grandement la vie des populations en traitant ces « maladies non transmissibles évitables » que sont les caries dentaires, les problèmes de gencives ou les cancers de la bouche.

« La CSU offre une occasion unique d’améliorer l’accès aux services de santé bucco-dentaire essentiels et de gérer les dépenses non remboursables associées aux soins dentaires dans de nombreux pays », a déclaré le Dr Benoit Varenne, chirurgien-dentiste au département des maladies non transmissibles de l’Organisation mondiale de la Santé.

En adoptant la CSU, les États s’engagent à étendre la couverture des services de santé essentiels à l’ensemble de la population mondiale à l’horizon 2030. Les actions à mener reposent sur quatre piliers : lutte contre les maladies et préservation de la santé des femmes et des enfants ; amélioration de la formation des personnels de santé ; renforcement des infrastructures sanitaires, et optimisation des systèmes de santé pour permettre aux personnes en situation de précarité de recevoir des soins. L’OMS sera chargée de suivre les progrès accomplis.

Déclaration politique de l’ONU, disp. sur :
https://bit.ly/2JxRMhP