L’édition du « Mois sans tabac 2023 » démarre le 1ᵉʳ novembre

Chaque année, le tabac est responsable de 75 000 décès en France. Pour accompagner les fumeurs à arrêter la cigarette, Santé publique France organise, tous les ans, le « Mois sans tabac ». En 2022, 162 012 personnes se sont inscrites à ce challenge collectif.

L’importance des chirurgiens-dentistes dans l’arrêt du tabac

En pouvant conseiller leurs patients fumeurs en consultation, les chirurgiens-dentistes jouent un rôle essentiel dans la lutte contre le tabagisme (prévention, dépistage et accompagnement au sevrage des patients).

Depuis la loi du 26 janvier 2016 de modernisation du système de santé, ils sont autorisés à prescrire les traitements nicotiniques de substitution (TNS).

C’est pourquoi Ameli les invite dès à présent « à interroger leurs patients sur leurs motivations à arrêter de fumer et les inciter à participer au défi au Mois sans tabac ».

Les bénéfices des TNS dans le « Mois sans tabac »

Les TNS (sous forme de patchs, gommes, pastilles, inhalateurs ou sprays buccaux, comprimés, etc.) permettent de soulager les symptômes de sevrage à la nicotine.

Remboursés par l’Assurance maladie sur prescription, ils augmentent significativement les chances d’arrêter de fumer à long terme. Ils sont prescriptibles chez les femmes enceintes fumeuses (sous conditions) quel que soit le stade de la grossesse.

L’Assurance maladie rappelle qu’aucune preuve scientifique n’a établi l’efficacité des produits de vapotage (cigarettes électroniques) dans le sevrage tabagique, et la Fédération européenne de parodontologie (EFP) les juge aussi nocifs que la cigarette traditionnelle.