La FDI prend position contre les sucres libres

En 2015, la FDI avait émis une déclaration pour réduire la consommation de sucres alimentaires et prévenir les caries. En 2023, elle va plus loin avec son plan « Vision 2030 ».

Les dangers des sucres ajoutés ou transformés

Après son appel aux gouvernements à prioriser la santé bucco-dentaire, la FDI s’attaque aux sucres libres. C’est-à-dire tous les sucres ajoutés dans les aliments par les fabricants ou les consommateurs (glucose, fructose et saccharose) ainsi que les sucres naturellement présents dans le miel, les sirops et les jus de fruits, y compris ceux à base de concentré.

Car l’excès de sucre constitue l’un des principaux facteurs de risque à l’origine des maladies bucco-dentaires, cardiovasculaires, du cancer, de l’obésité et du diabète.

Les mesures phares de la FDI contre les sucres libres

Si l’OMS préconise de consommer moins de 50 g de sucres par jour (soit moins de 10 % de la ration énergétique d’un adulte), la FDI abaisse cette dose à moins de 25 g pour « minimiser le risque de caries tout au long de la vie ».

Pour atteindre cet objectif, elle demande « qu’au moins 50 % des pays adoptent des mesures politiques visant à réduire la consommation de sucres libres d’ici à 2030 », notamment en :

  • taxant les boissons et aliments riches en sucre ;
  • éliminant les sucres ajoutés des aliments pour bébés ;
  • interdisant aux producteurs d’aliments nocifs pour la santé de parrainer des événements sportifs.

La FDI encourage aussi les chirurgiens-dentistes « à jouer un rôle majeur dans le retardement de la consommation de sucre chez les enfants en bas âge » et dans la promotion d’une alimentation saine.

Un véritable enjeu de santé publique quand on sait que la consommation mondiale de boissons sucrées a explosé depuis 1990.