Belgique : de moins en moins de dentistes conventionnés

Les chirurgiens-dentistes belges ont refusé d’adhérer à la convention 2024-2025 qui fixe les taux de remboursement des soins entre l’Inami (Assurance maladie belge) et les Mutuelles santé. 57 % des dentistes ont donné leur accord à cette convention alors qu’ils devraient être 60 % pour qu’elle rentre en vigueur.

Un dentiste belge, interrogé par RTL info, souligne “ l’explosion des coût financiers des cabinets “, notamment de personnel. La loi aurait été en outre imposée sans concertation avec les praticiens et l’interdiction de suppléments d’honoraires. Certains codes en vigueur n’ont pas été revus depuis les années 60 et ne seraient plus en phase avec les soins actuels, notamment en parodontologie, selon la profession.

Face à ce refus de l’accord dento-mutualiste, le ministère des Affaires sociales belge a décidé le 20 mars dernier de réduire la limite d’acceptation de la convention à 55 % des dentistes.

Des dentistes libres de facturer les tarifs qu’ils souhaitent

Cette mesure ne permettrait pas d’assurer la sécurité tarifaire des soins dentaires pour les patients qui résident dans les arrondissements flamands où les taux de praticiens conventionnés sont inférieurs à 50 %, seuil minimum légal pour l’entrée en vigueur de l’accord à l’échelle d’un arrondissement. Dans ces arrondissements, les dentistes restent libres de facturer les tarifs qu’ils souhaitent aux patients.

À peine plus d’un dentiste sur deux adhère à la convention Dentomut, conclue entre les représentants des praticiens et les mutualités, selon le journal L’Avenir.
D’après la Société de médecine dentaire belge, un peu moins de 60 % des dentistes pratiquent des honoraires plafonnés.