Halloween 2024 : les ventes de bonbons explosent les records en France

À l’occasion d’Halloween, la barre des 50 millions de paquets et boîtes de bonbons va être franchie. Alors que dans le même temps, le gouvernement réfléchit à taxer davantage les produits sucrés.

Un record de ventes de bonbons historique

Un sort ou une friandise ? Il semblerait que les Français aient tranché : aujourd’hui, si 6 sur 10 d’entre eux fêtent Halloween, 1 foyer sur 2 achète des bonbons à distribuer pour l’occasion. Résultat : les ventes de confiseries ont atteint des sommets en 2024, dépassant le précédent record de 2023 de 130 millions d’euros de bonbons pour Halloween, soit deux fois plus qu’il y a 10 ans.

Bonbons et sucreries à volonté, un cauchemar pour les dentistes

Qu’ils aient la forme de chauve-souris, d’araignées, de citrouilles ou de petits fantômes, les bonbons pour enfants (et adultes) contiennent du sucre nocif pour la santé bucco-dentaire. Parmi les plus mauvaises friandises pour les dents, les caramels, les bonbons collants et longs à sucer se hissent au premier rang. Et pour cause : enrobants et adhérents, ils prolongent le contact entre le sucre et la dent, ce qui augmente le risque de carie. Pire : les bonbons acides, très prisés, attaquent directement l’émail des dents, pouvant provoquer son érosion.

Pour limiter les dommages, il est bien sûr recommandé de ne pas grignoter des sucreries en continu, sur toute la journée. De là à encourager les enfants à engloutir tous leurs bonbons d’un coup

Un engouement pour les friandises bientôt freiné par une nouvelle taxe sur le sucre ?

Pendant que les enfants préparent leurs sacs à friandises, le gouvernement envisage une nouvelle taxe sur les produits sucrés. En plein examen du PLFSS 2025, Geneviève Darrieussecq, la ministre de la Santé, a évoqué vouloir taxer les produits sucrés transformés dans l’alimentation vendus en supermarchés. Et notamment les bonbons. Mais elle a depuis rétropédalé, face à la levée de boucliers des industriels de l’agro-alimentaire.

Outre son caractère économique, cette nouvelle taxe sur le sucre visait à « sensibiliser la population et de mieux prévenir les maladies chroniques et les addictions ». Selon Yannick Neuder, rapporteur général du budget de la Sécurité sociale, et cardiologue de métier, « 20 à 30 % des jeunes gens consomment 100 grammes de sucre par jour en France ». Dans ses recommandations, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise de ne pas dépasser 50 g de sucre par jour (avec un apport optimal de 25 g/jour).