bannière suresmile 990 x 122 px

TMS : un fléau professionnel à prévenir

Un homme ou une femme averti (e) en valent deux, les troubles musculo-squelettiques qui assaillent les chirurgiens-dentistes, bras dos et nuque, peuvent être prévenus par un choix d’équipement guidé par l’ergonomie.

Publié le 16 juin 2023

TMS : un fléau professionnel à prévenir

Certes, on n’achète pas un fauteuil, un siège, un unit avec sous le bras une thèse sur les troubles musculo-squelettiques (TMS) du chirurgien-dentiste. La prévention ne fait pas partie des premiers critères de choix… Et pourtant, les TMS du membre supérieur et du dos sont un fléau professionnel ! La plupart du temps ils sont liés à une posture de travail inappropriée.

Tout récemment d’ailleurs, la Fédération dentaire internationale (FDI) a jugé utile, indispensable même, de publier un petit vade-mecum de six pages « Ergonomie et posture » présenté lors de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail du 28 avril 2021. Avec des statistiques (américaines) choc : dans la population générale, 26,8 % des adultes se plaignent de douleurs lombaires et 14 % de douleurs cervicales récurrentes ; chez les praticiens, ils sont 65 % et 67 %.

Position du tronc, des mains, du fauteuil, du patient, du scialytique, choix de l’instrumentation… le petit guide de la FDI fournit des conseils simples et illustrés sur « la façon de trouver un équilibre entre le maintien d’une bonne posture et la fourniture d’un traitement efficace », dixit l’organisation mondiale.

Alors à défaut de thèse sous le bras, un flyer dans la poche ou le sac ?

 

Airel-Quetin, l’ergonomie au cœur de la conception

 

Cette grille de lecture « ergonomie », Airel-Quetin l’attend de pied ferme. Le Groupe français propose en effet une gamme complète de fauteuils au design et à l’ergonomie innovants, adaptés et adaptables à chacun et à la pratique de tous : omnipratique, chirurgie-implotologie, orthodontie et pédodontie. L’ergonomie est au cœur du savoir-faire de l’entreprise, avec un leit-motiv : l’adaptabilité.

 

La gamme d’équipements Pacific a été développée autour d’un fauteuil à assise monocoque et un siège opérateur assis à genoux avec commandes des positions du fauteuil et instruments intégrées. Selon chaque pratique de l’art dentaire, les modules du Pacific permettent d’utiliser chaque fonction du fauteuil d’une manière efficace, ergonomique pour allier confort du patient et confort du patricien.

La gamme d’équipements PE9, ambidextre, a été conçue pour s’adapter à toutes les positions de travail et toutes les configurations de cabinets. Tous les modules proposés sont parfaitement symétriques de telle sorte que chaque changement de position est possible en quelques secondes seulement.

La gamme d’équipements K2, conçue pour les petits espaces sans sacrifier l’accessibilité du patient et aussi du praticien (au contraire !) propose un fauteuil compact sans restreindre le nombre de fonctionnalités. Le K2 permet toutefois d’inclure un grand nombre de modules pour accentuer la possibilité de positions.

en savoir plus

 

Et cette thèse, alors ?

 

Il s’agit de celle du désormais dentiste Loïc Charasson soutenue le 17 décembre 2020 sur les TMS du chirurgien-dentiste à travers l’exemple des étudiants de la faculté d’odontologie de l’université Aix-Marseille.

Leur prévalence est particulièrement forte, surtout les TMS des membres supérieurs et du dos car celles des membres inférieurs restent proportionnellement plus rares : « ce sont des pathologies d’hyper-sollicitation de l’appareil locomoteur, pouvant mener à des lésions irréversibles et un handicap important obligeant certains dentistes à interrompre leur carrière », déplore-t-il. Au fil des jours, des mois, la douleur et la gêne fonctionnelle deviennent des compagnes d’exercice.

Avec pour facteurs de risques biomécaniques : les postures de travail inconfortables, le maintien prolongé de postures de travail statique, la répétition des mouvements et gestes, l’exposition aux vibrations….

Et, c’est évidemment lié, les facteurs de risques sont ergonomiques, il le souligne aussi :  l’inadaptation ergonomique du cabinet met le travail au fauteuil au carrefour de toutes les TMS.

Loïc Charasson termine sur des conseils de prévention « simples et efficaces » : exercices d’étirement à effectuer au cabinet, méthodes de gestion du stress, pratique sportive ou bonne hygiène de vie. Mais avant tout, une bonne ergonomie posturale.

en savoir plus

Dans la même rubrique