"1 praticien sur 3 aurait des pratiques discriminatoires"
C’est le résultat d’une opération de testing réalisée du 7 au 10 avril 2015 par 34 testeurs (militants de AIDES) répartis en 17 testeurs « séropositifs au VIH » (dont 16 hommes et 1 femme) et 17 testeurs « ne déclarant pas leur sérologie au VIH » (dont 12 hommes et 5 femmes). Au total, 440 chirurgiens-dentistes dans 20 villes françaises ont été contactés par téléphone pour une prise de rendez-vous médical concernant un détartrage.
A la suite d'une étude comparative, les gynécologues s’en sortiraient mieux. Parmi les 116 gynécologues testés avec une prise de rendez-vous pour un frottis, Aides a pu relever : 6% de refus de soins directs ou déguisés imputables au VIH et 17,2% de discriminations et de disparités de traitement liées au VIH.
Cette enquête a révélé l’existence de traitements différenciés entre les testeurs séropositifs au VIH sans évoquer...