Affaire Pelicot : des signes doivent alerter les praticiens selon le SFCD
Pour le Syndicat Femmes Chirurgiens-Dentistes, les soignants peuvent repérer les signes d'une soumission chimique.
Le Syndicat Femmes Chirurgiens-Dentistes (SFCD) a réagi à l’affaire Pelicot, dans un communiqué publié en décembre dernier. Au lendemain du verdict rendu dans l’affaire des viols de Mazan, le SFCD souligne l’importance de repérer les signes d’une soumission chimique. « Des signes bucco-dentaires comme les effets secondaires des médicaments peuvent être évocateurs, a fortiori en présence d’indices laissant suspecter une agression. Ces signes doivent nous alerter et nous interroger, à condition que nous soyons correctement formés au repérage et à la prise en charge des victimes de violences », déclare le SFCD.
Prise en charge des victimes de violences
Le syndicat présidé par Nathalie Delphin estime que les chirurgiens-dentistes constituent « un maillon important » dans la lutte contre les violences. L’organisation milite pour aider les professionnels de santé à prendre leur part « dans la lutte contre ce fléau de santé publique, en proposant des formations sur le repérage et la prise en charge des victimes de violences ».
Le SFCD se mobilise pour aider les victimes à se reconstruire, en proposant la prise en charge financière de leurs séquelles bucco-dentaires.