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Dépenses de soins dentaires : une faible progression

Selon l'Assurance maladie, les remboursements des soins dentaires ont progressé de 0,6% sur les cinq premiers mois de 2022 et de 0,1% en rythme annuel.

Par Raphaëlle de Tappie, publié le 01 juillet 2022

Dépenses de soins dentaires : une faible progression

Après une année 2021 sur les chapeaux de roues pour le secteur du dentaire, les choses se calment en 2022. D’après le communiqué de l’assurance maladie paru le 28 juin, les remboursements des soins ont augmenté de 0,6% sur les cinq premiers mois et de 0,1% en rythme annuel.

Les remboursements de soins du régime général augmentent quant à eux de 6,8% sur les douze derniers mois. Fin mai 2022, les dépenses de soins de ville avaient augmenté de 7,6% sur les cinq premiers mois de l’année et de 7,2% sur les douze derniers mois. Parmi ces dépenses, les remboursements de soins de généralistes et de spécialistes ont respectivement progressé de 1,1% et de 1,8% sur les cinq premiers mois de 2022 et de 0,7% et 2,0% en rythme annuel.

Chez les spécialistes, on observe un important rebond au mois de mai (+11,8%). Ce dernier « s’explique par des régularisations opérées sur les honoraires facturés à l’occasion d’hospitalisations en cliniques et dont la liquidation avait été suspendue jusqu’à la publication tardive des nouveaux tarifs en établissement de santé au cours du mois d’avril », détaille l’Assurance maladie.

 

Analyses médicales en baisse

 

Les remboursements de soins d’auxiliaires médicaux ont augmenté de 3,0% sur les cinq premiers mois et de 3,6% sur les douze derniers mois. Les soins des infirmiers ont pris 4,9% sur les cinq premiers mois (+4,5% sur douze mois), « tirés notamment par les tests de dépistage du Covid ». Les soins de masso-kinésithérapie ont augmenté de 0,5% sur les cinq premiers mois (+2,7% sur un an).

Et, « par rapport aux cinq premiers mois de l’année précédente les remboursements d’analyses médicales sont en recul de 11,9% (en baisse de 4,4% sur les douze derniers mois) malgré les volumes très importants de tests PCR réalisés au début de l’année, ce qui s’explique par les baisses successives des tarifs des tests (la dernière étant intervenue le 15 février dernier) ». Pour finir, les dépenses de remboursement du régime général ont augmenté de +6,8% en rythme annuel, « en données corrigées des jours ouvrables ».