L’e-cigarette en question
Le sixième congrès de la Société française de tabacologie qui s’est déroulé les 8 et 9 novembre derniers à la Cité internationale et universitaire de Paris a retenu pour thème « la tabacologie d’aujourd’hui, projetée dans le futur ». L’occasion de faire le point sur l’e-cigarette.
Les spécialistes en tabacologie se sont notamment interrogés sur l’utilisation de l’e-cigarette. Les médecins restent méfiants quant à son usage. L’e-cigarette est composée d’un liquide qui, « transformé en vapeur, est inhalé », contenant un humectant (du propylène glycol ou de la glycérine végétale), des arômes artificiels et parfois de la nicotine.
Les cigarettes électroniques, disponibles sur le marché français depuis 2007, sont présentées comme des aides au sevrage tabagique. Elles suscitent un intérêt grandissant en France pour des fumeurs espérant trouver une solution de substitution non toxique à la cigarette.
L’Agence française de Sécurité sanitaire des produits de santé, saisie par la Direction générale de la santé, n’a pas octroyé l’autorisation de mise sur le marché, estimant que ce type de produit ne répond pas à la définition du médicament.
Pour l’office français de prévention du tabagisme, la cigarette électronique n’est pas une méthode validée de l’arrêt du tabac et reste un produit ambigu et non étudié, aucune étude rigoureuse avalisée par des spécialistes n’ayant été effectuée.