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Des macrolides pour aider à la régénération osseuse liée à la parodontite

Des chercheurs ont identifié un dérivé des macrolides qui pourrait favoriser la régénération osseuse chez les personnes souffrant de parodontite liée à l’âge. Une avancée qui ouvre la voie à de nouvelles perspectives thérapeutiques.

Par Linda Lam, publié le 21 février 2024

Des macrolides pour aider à la régénération osseuse liée à la parodontite

C’est une nouvelle prometteuse ! Dans une étude menée conjointement, des scientifiques de l’université de Niigata au Japon et de l’université de Pennsylvanie aux États-Unis ont découvert qu’un dérivé de l’érythromycine pouvait régénérer les pertes osseuses liées à des parodontites associées au vieillissement.

Cibler un dérivé des macrolides non antibiotique

Les résultats de l’étude intitulée « A novel macrolide-Del-1 axis to regenerate bone in old age » ont été publiés dans la revue iScience le 16 février 2024.

Les chercheurs ont administré de l’érythromycine (un macrolide) ainsi que son dérivé non antibiotique l’EM-523 à des souris. Ils ont ensuite contrôlé leur niveau de locus endothélial de développement -1 (DEL-1), une protéine capable de réparer les tissus, et dont la production diminue avec l’âge.

Les résultats montrent que le traitement local avec l’EM-523 conduit à une régénération osseuse chez des souris atteintes de parodontite naturelle. Ses propriétés non antibiotiques pourraient même limiter les effets indésirables et la résistance aux antimicrobiens.

Lutter contre la perte osseuse liée à la parodontite

Le co-chercheur de l’étude, le professeur Tomoki Maekawa, a fait part de son inquiétude face à la prévalence de la perte dentaire attribuée à la maladie parodontale. Ainsi que son impact sur la qualité de vie des personnes âgées.

De tels résultats permettent d’envisager de nouvelles approches thérapeutiques pour régénérer les os perdus chez les patients vieillissants. Mais également prévenir la progression de la maladie comme le souhaite le professeur Maekawa qui a ainsi déclaré espérer « que les molécules à base de macrolides pourront être développées plus avant en tant qu’option thérapeutique pour la parodontite ».