Parcours bucco-dentaire de la mère à l’enfant
L’UFSBD présente une feuille de route pour construire le parcours bucco-dentaire de la mère à l’enfant.
Les « 1 000 premiers jours » constituent une période clé pour la santé et le bon développement de l’enfant. Le XXIIe colloque de santé publique de l’UFSBD, organisé au mois d’octobre dernier en partenariat avec Santé Publique France, autour de cette thématique des 1 000 premiers jours de l’enfant et de la santé bucco-dentaire, réunissait des chirurgiens-dentistes, médecins de santé publique, pédiatres, kinésithérapeutes pédiatriques et sages-femmes. De cette réflexion collective sur ce concept scientifique décliné en stratégie de politique publique est née une « feuille de route ».
Améliorer la prise en charge
Cette feuille de route présente un programme d’actions pour mettre en œuvre le parcours bucco-dentaire de la mère à l’enfant. Le premier axe prioritaire de ce programme est l’action sur les politiques de santé. L’UFSBD propose d’améliorer la prise en charge de l’examen bucco-dentaire pour les femmes enceintes. Elle préconise d’autre part d’élargir le dispositif MT’Dents avec un premier examen bucco-dentaire dès l’âge d’un an. D’autre part, elle appelle de ses vœux l’instauration du principe d’un chirurgien-dentiste traitant ou référent, sur le modèle des médecins généralistes.
En matière d’hygiène bucco-dentaire, l’UFSBD souhaite que les brosses à dents et dentifrices fluorés soient considérés comme des produits de première nécessité et bénéficient d’une TVA à taux réduit. Au regard du dentifrice fluoré, l’organisme de prévention recommande une élévation de la concentration en fluor des dentifrices pour enfants à 1 000 ppm, conformément aux données internationales. Il juge insuffisant pour être efficace le dosage autour de 500 ppm préconisé par les recommandations actuelles des autorités françaises.
La volonté de l’UFSBD est de mobiliser l’ensemble des professionnels de santé pour améliorer le parcours bucco-dentaire de la mère à l’enfant. « Trop souvent négligée, la sphère orale doit faire l’objet d’une sensibilisation quotidienne par tous les acteurs de la santé ».