Vers une médecine dentaire du sport

Si le sport est bénéfique pour la santé, certaines pratiques sont associées à un surrisque de diverses maladies bucco-dentaires. A contrario, des troubles de la sphère orale peuvent impacter les performances physiques. C'est ce dont le monde du sport prend conscience, sollicitant de plus en plus les chirurgiens-dentistes.

Par Irène Lacamp, publié le 11 juillet 2024

Vers une médecine dentaire du sport
Bouger, c'est bon pour la santé. C'est ce que ne cessent de répéter diverses agences sanitaires tandis qu'à la veille des Jeux olympiques (JO) de Paris 2024, la sédentarité et l'inactivité physique continuent de compter parmi les facteurs de risque les plus répandus de divers fléaux (maladies cardiovasculaires, pathologies métaboliques telles que l'obésité ou le diabète, cancers). L'activité sportive occasionnant divers troubles et blessures, la médecine du sport s'est largement développée depuis sa création au milieu du XXe siècle, autorisant une meilleure prise en charge de divers traumatismes, entre autres, récemment, des commotions cérébrales fréquentes dans certaines disciplines. Un organe des athlètes semble toutefois avoir été longtemps oublié : la bouche. Encore aujourd'hui, déplore le Dr Christophe Lequart, porte-parole national de l'Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD), la prise en charge bucco-dentaire des patients...

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