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Sur le modèle « poisson » s’éclairerait la possibilité du remplacement automatique de dents

Un poisson du lac Malawi se trouve être un objet prioritaire d’une investigation, car n’ayant pas de langue, celui-ci présente sur ses crêtes à la fois des dents et des organes de la gustation provenant des mêmes couches embryonnaires épithéliales.

Par la rédaction, publié le 09 mai 2016

Sur le modèle « poisson » s’éclairerait la possibilité du remplacement automatique de dents

On constate que le même tissu contribue à l’élaboration de finalités fonctionnelles aussi différentes que sont l’évaluation sapide ou l’effet tranchant de dents acérées. Ayant remarqué l’analogie et la plasticité des tissus primitifs qui s’achèvent soit en follicules gustatifs, soit en follicules dentaires, les auteurs se demandent à quel endroit s’articule le processus de différenciation qui mène à l’une ou l’autre de ces deux options. Il va sans dire que de trouver cet étage spécifique serait une clef, dans le domaine de l’ingénierie génétique, apte à diriger le devenir des cellules-souches vers un destin qui prendrait en compte non seulement la nature un tissu créé, mais de sa morphologie. Or ce poisson particulier comporte des sous-espèces singulières, dont l’alimentation requiert plus ou moins de dents et plus ou moins de récepteurs du goût, selon leur habitat et l’écosystème des diverses profondeurs, et selon...