Un congrès ADF 2019 résolument rassembleur
Les organisateurs de ce grand rendez-vous annuel de la profession ont livré quelques informations sur le programme de l’édition 2019, lors d’une conférence de presse organisée le 13 juin.
“Avenir – Construisons-le ensemble”. Tel est le thème du 49e congrès de l’Association dentaire française (ADF), qui se tiendra du 26 au 30 novembre 2019 au Palais des Congrès, à Paris. Le graphisme de l’affiche annonce la couleur : des acteurs du secteur se rassemblent, pour mieux porter la pyramide de l’avenir.
Un congrès sous le thème de l’innovation et du rassemblement
Une nouvelle convention dentaire et donc de nouvelles modalités de prise en charge. Des bouleversements technologiques. Voici (entre autres), les défis qui se posent à vous. Ils peuvent vous paraître insurmontables, et surtout difficilement conciliables. Mais Serge Armand, le président de ce congrès 2019, se veut rassurant : « On peut s’intégrer dans un mode d’exercice plus cadré » et on peut faire de l’intelligence artificielle (IA), « un outil positif pour la profession et non un handicap. »
Néanmoins, pour relever ces défis, il est crucial que vous soyez armés. C’est justement l’ambition de l’ADF, en vous permettant, via ce congrès, souvent vécu comme un « pèlerinage », d’échanger sur vos pratiques, de rencontrer des professionnels d’expertises complémentaires, d’accéder aux présentations des innovations technologiques. En somme, en vous permettant, selon la formule de Serge Armand, de plonger dans un « bouillon de culture ».
Au programme de cette année
À « J-5 mois », trépigne avec le sourire le secrétaire général de l’ADF Joël Trouillet, les organisateurs en dévoilent un peu plus sur le programme. 110 séances de formation continue ont été prévues. Huit séances de DPC, sachant, avertit Julien Laupie, également secrétaire général de l’ADF, que « nous sommes dans la dernière année de l’obligation triennale de DPC », et qu’à ce jour, « trois-quarts de la profession n’a pas réalisé ce parcours.»
Au programme, il y aura (notamment) des masterclass : de Gil Tirlet sur le thème de la dentisterie contemporaine, de Virginie Monnet-Corti sur le traitement des récessions gingivales autour des dents et des implants ; un “Parcours Implantologie : premier implant”, qui couplera une démo de Jean-Pierre Gardella et un atelier de travaux pratiques ; un “G4 de la dentisterie” sur “les clés de l’esthétique du sourire, concept et recettes”, avec trois experts internationaux : Galip Gurel (Turquie), Nitzan Bichacho (Israël), Eric Van Dooren (Belgique) et sous la houlette de Stefen Koubi.
Il y aura aussi une séance événement sur “L’intelligence artificielle et l’influence du numérique en médecine et en odontologie” ; le Concours Jeunes Talents ; l’exposition, où 373 exposants, « des leaders d’opinion mais aussi des start-ups », détaille Joël Trouillet, vous présenteront leurs produits. Et également une séance politique, dont « la thématique n’est pas encore définie », pour mieux coller à l’actualité. L’orthodontie n’est pas non plus en reste dans le programme. À noter également que cette année, « les assistantes vont pouvoir assister à énormément de séances », s’enthousiasme le président scientifique Marwan Daas.
Lors de cette édition 2019, le prix de l’innovation sera revisité : il n’y aura pas de stand du prix de l’innovation, les chirurgiens-dentistes seront invités à suivre un parcours de ces innovations pour découvrir les huit finalistes et le vote se fera via l’application.
Plusieurs mots d’ordre
Première ambition de cette édition 2019 : la clarté. « L’un des plus grands enjeux est de fournir des réponses claires et concrètes aux problématiques quotidiennes des praticiens », explique Serge Armand. Sous la houlette de Marwan Daas, les séances ont ainsi été voulues courtes, dynamiques, interactives.
L’accent a aussi été mis sur la pluridisciplinarité. « Dans la mesure où nos traitements se situent souvent à la croisée de plusieurs disciplines, notre approche doit être globale et transverse afin de prendre le meilleur de chacun », assure le président scientifique. Les séances ont aussi été conçues « pour que le praticien puisse partir avec des protocoles reproductibles dès le lendemain dans son cabinet dentaire », poursuit-il.
Enfin la dimension internationale du congrès de l’ADF est renforcée : des conférenciers internationaux reconnus partageront des protocoles reproductibles pour l’omnipraticien, tandis que nos conférenciers français auront l’opportunité de montrer le haut niveau de formation dans l’Hexagone. Sur les 110 séances de formation continue, 20 seront en interprétation simultanée Français-Anglais. De quoi, encore une fois, s’enrichir les uns les autres.
P.M