Arrêt de travail sécurisé : lutter contre les fraudes
Pour renforcer la sécurité des arrêts de travail, l’Assurance Maladie encourage l’usage de l’avis de travail dématérialisé. À partir de juillet 2025, un formulaire Cerfa sécurisé sera requis pour les arrêts papiers, assurant une meilleure protection contre les fraudes

En 2024, les faux arrêts de travail ont coûté près de 30 millions d’euros, un chiffre en nette augmentation par rapport à l’année précédente. Il devient donc impératif pour les praticiens de sécuriser la délivrance des arrêts de travail afin de lutter contre ces pratiques frauduleuses.
Le e-AAT : la solution numérique pour un arrêt de travail sécurisé
Pour garantir la sécurité des arrêts de travail, le recours à l’avis d’arrêt de travail dématérialisé (e-AAT) est vivement recommandé. Ce système, transmis via Amelipro ou des logiciels agréés, permet de garantir l’authenticité des documents grâce à des technologies avancées de traçabilité. Il réduit également les délais de prise en charge des arrêts et simplifie les démarches administratives pour les praticiens. Actuellement, près de 79 % des arrêts de travail sont envoyés par ce biais. En outre, la convention médicale valorise l’utilisation du e-AAT par le biais du forfait structure, et cette pratique sera encore renforcée avec la dotation numérique prévue pour 2026.
Le Cerfa sécurisé : une alternative pour les situations exceptionnelles
Dans les rares cas où l’utilisation du e-AAT n’est pas possible, les praticiens devront recourir à l’avis d’arrêt de travail papier. À compter du 1er juillet 2025, le formulaire Cerfa sécurisé sera le seul accepté pour les arrêts de travail délivrés sous format papier. Ce document hautement sécurisé est conçu pour limiter les risques de falsification et d’usurpation d’identité du prescripteur. Chaque praticien recevra un lot de 100 formulaires Cerfa sécurisés au cours du premier semestre 2025, qu’il pourra également commander gratuitement via Amelipro.