Chirurgien-dentiste consultant : un cadre déontologique clarifié
L’ONCD renforce l’encadrement de l’activité de chirurgien-dentiste consultant, en assurant un exercice fondé sur l’éthique, l’indépendance et la transparence.

L’Ordre national des chirurgiens-dentistes vient d’établir des recommandations claires concernant l’exercice de la fonction de chirurgien-dentiste consultant (CDC). Publiées dans La Lettre de l’ONCD, ces directives visent à encadrer cette activité afin de prévenir les dérives et garantir le respect des règles déontologiques.
Qu’est-ce qu’un chirurgien-dentiste consultant ?
Le chirurgien-dentiste consultant est un praticien qui met son expertise au service d’organismes tiers tels que les laboratoires, les complémentaires santé ou encore les médias. Son intervention peut être ponctuelle ou régulière, à titre principal ou en complément de son exercice clinique. Toutefois, cette activité ne peut s’exercer que sous certaines conditions : le praticien doit être inscrit à l’Ordre et respecter les mêmes obligations légales et déontologiques que ses confrères.
Indépendance et déontologie : des principes fondamentaux
L’ONCD rappelle que le CDC doit impérativement préserver son indépendance professionnelle. Il lui est interdit d’adopter une posture qui pourrait avantager un tiers à des fins commerciales ou publicitaires. De même, l’exercice de cette fonction ne doit en aucun cas interférer avec la relation praticien-patient.
Le respect du secret professionnel est une autre exigence majeure. Qu’il s’agisse de collaborations avec des Ocam ou d’interventions publiques, le CDC doit veiller à ne divulguer aucune information susceptible de compromettre la confidentialité des patients.
Enfin, l’Ordre met l’accent sur la gestion des conflits d’intérêts. Toute situation pouvant altérer l’impartialité du chirurgien-dentiste consultant doit être déclarée, et les praticiens exerçant des fonctions syndicales ou ordinales sont appelés à une vigilance accrue.