Retraite : le SFCD appelle le gouvernement à " trouver un compromis " pour les femmes libérales chirurgiens-dentistes

Alors que le Premier ministre, François Bayrou a rouvert le dossier de la réforme des retraites, le Syndicat des femmes chirurgiens-dentistes (SFCD) appelle le gouvernement à plus d’égalité pour les praticiennes.

Des inégalités tout au long de la carrière des femmes libérales chirurgiens-dentistes

Dans son communiqué de presse du 17 janvier dernier, le SFCD a pris position face aux annonces de nouveaux débats sur la réforme des retraites de 2023.

Pour le syndicat, les femmes chirurgiens-dentistes exerçant en libéral subissent « des inégalités inacceptables » durant leur carrière, entre les longues études, les interruptions liées à la grossesse, les carrières discontinues dues à la maternité et les sacrifices et abandons du métier dus au sexisme. Ce qui a un impact sur le calcul de leurs retraites.

Deux mesures indispensables pour une retraite plus équitable

En conséquence, le SFCD appelle le gouvernement à « trouver un compromis » pour ne pas léser les femmes libérales chirurgiens-dentistes quand elles cessent leur activité professionnelle.

Le syndicat revendique deux mesures correctives pour rétablir une « égalité réelle de carrière et de salaire entre les femmes et les hommes » : huit trimestres pour compenser les longues études et quatre trimestres attribués automatiquement pour chaque année de grossesse.

Après une première concertation avec les partenaires sociaux en fin de semaine dernière, le gouvernement Bayrou envisage un accord pour fin mai 2025.

La question du calcul de la retraite des femmes chirurgiens-dentistes libérales demeure d’importance alors que la profession se féminise de plus en plus : selon les chiffres de Drees, les praticiennes comptent pour 48,4 % des effectifs des dentistes en 2023 avec 73 % d’entre elles qui exercent exclusivement en libéral.