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Sensibiliser aux violences dans les cabinets dentaires

L'URPS des Hauts-de-France organise deux journées de sensibilisation aux agressions de soignants. 

Par Agnès Taupin, publié le 22 février 2024

Sensibiliser aux violences dans les cabinets dentaires

L’URPS chirurgiens-dentistes des Hauts-de-France veut sensibiliser les professionnels des cabinets dentaires sur les problématiques de violences. Elle a mis en place deux journées pour  » dresser des actions concrètes  » en réunissant des représentants des instances médicales et judiciaires. Elles se dérouleront à Lille (28 mars) et Amiens (11 avril) et proposeront aux praticiens une plateforme d’échanges et de formation.

Chaque année, près de 20 000 signalements de violences à l’encontre des professionnels de santé sont enregistrés, rappelle l’URPS (Union régionale des professionnels de santé) chirurgiens-dentistes des Hauts-de-France. Selon ces chiffres de l’Observatoire national des violences en santé (ONVS), les motifs d’agression les plus fréquents sont la prise en charge inadéquate (51,4 % des cas) et le refus de soins (21,2 % des incidents recensés).  » À ce jour, aucune donnée n’existe pour le secteur dentaire libéral « , regrette l’instance professionnelle des Hauts-de-France.

Déposer plainte face aux violences dans les cabinets

Les journées organisées par l’URPS s’ouvriront par une formation avec une compagnie théâtrale pour «  simuler et désamorcer des situations conflictuelles réalistes « . Elle sera suivie d’une table-ronde réunissant des représentants du Conseil régional de l’Ordre des chirurgiens-dentistes des Hauts-de-France, de la police nationale, du groupement de gendarmerie départementale du Nord et du ministère public. Un échange conçu, explique l’URPS, pour  » favoriser la collaboration entre la communauté médicale, les forces de l’ordre et les institutions judiciaires « . L’objectif est d’encourager les soignants à communiquer et à déposer plainte face aux violences dont ils peuvent être victimes,  » évitant ainsi que de telles situations demeurent sans réponses, parfois par simple manque de temps ou par peur des représailles « .