Soins de premier recours : l'Ordre propose une définition pour la médecine bucco-dentaire

L’Ordre, en collaboration avec plusieurs instances professionnelles, vient de formuler une définition des soins de premier recours en médecine bucco-dentaire.

Par Linda Lam, publié le 04 février 2025

Soins de premier recours : l’Ordre propose une définition pour la médecine bucco-dentaire

« Qu’est-ce qu’un soin de premier recours ? Quels chirurgiens-dentistes sont concernés ? ». Sollicité sur ces questions, l’Ordre a tenté d’apporter une première réponse en concertation avec l’ADF, l’UFSBD, l’ANCD, la FDSL et les CDF.

Définition des soins de premier recours

Dans sa dernière lettre ONCD, l’Ordre a réalisé un focus sur la notion de soins de premier recours. Au terme d’une réflexion commune avec les autres « composantes de la profession », le Conseil national suggère pour définition des soins de premier recours en médecine bucco-dentaire qu’« un chirurgien-dentiste réalise des soins de premier recours s’il produit une activité d’omnipratique dans le cadre d’une prise en charge globale, quels que soient l’âge du patient et la diversité des actes réalisés, et s’il effectue les actes de prévention, de dépistage, de diagnostic, le traitement et le suivi des patients ».

Une liste d’actes non exhaustive d’après l’Ordre

Selon le code de la santé publique, seuls les médecins généralistes et les pharmaciens sont des praticiens de premier recours. S’ils ne sont pas reconnus comme tels, l’Ordre tient à rappeler que les chirurgiens-dentistes (et les infirmiers) « participent aux soins de premier recours ». Les « centres de santé sont, quant à eux, des structures sanitaires de proximité qui dispensent des soins de premier recours et, le cas échéant, de second recours ».

Pour le groupe de travail, la notion de soins de premier recours, calquée sur celle des soins primaires énoncée par l’OMS, doit être « la moins restrictive possible ». Permettant d’assurer la continuité et la coordination des soins, ces soins restent pluridisciplinaires, incluant la pratique des chirurgiens-dentistes.

Néanmoins, le Conseil national et les instances professionnelles reconnaissent « qu’il est impossible de dresser une liste complète des soins de premier recours » de par son caractère non exhaustif.