ADF : un débat sur l'implantologie avec Patrick Missika
Sécuriser sa pratique implantaire est le thème d'une séance interactive avec le public du congrès.
Le congrès de l’ADF organise, jeudi 24 novembre, un grand débat animé par Patrick Missika, sur le thème : ” Sécuriser sa pratique en implantologie “. L’objectif de cette conférence sous la responsabilité scientifique de Corinne Touboul est de faire une synthèse de la pratique implantaire actuelle. La séance d’une heure trente permettra d’aborder les sujets de la mise en œuvre des techniques de pointe, en limitant les risques et de la gestion des situations difficiles.
Dans une salle du Palais de congrès de Paris configurée comme une arène, le Dr Patrick Missika, référence en implantologie, répondra aux questions du public installé en arc de cercle autour de la scène. Elles permettront d’aborder les sujets essentiels dans ce domaine à commencer par l’étude prothétique pré-implantaire qui est, pour Patrick Missika, ” l’étape clé fondamentale et incontournable de la réussite du traitement implantaire. Cette étude peut se faire soit de manière classique à partir d’un wax-up ou d’un montage directeur, soit à partir d’une étude numérique. Cette étude permet la réalisation d’un guide d’imagerie qui valide l’adéquation entre le projet prothétique et le volume osseux disponible puis d’un guide chirurgical qui permet de mettre en place les implants dans la position pré-déterminée “.
Étude prothétique pré-implantaire
La séance sera vivante, promet l’ADF, chacun devrait partir avec des idées claires et précises, sur la meilleure façon de pratiquer l’implantologie aujourd’hui et d’assurer la réussite de ses actes. Selon Patrick Missika, “ le premier facteur de réussite consiste en l’étude prothétique pré-implantaire qui permet de valider le projet prothétique. Le placement chirurgical correct de l’implant contribue également au succès. En effet un implant mal positionné rendra difficile, voire impossible la réalisation prothétique même en faisant appel à un excellent laboratoire de prothèse. Le choix de l’implant intervient également dans les paramètres du succès. L’implant doit proposer les options prothétiques choisies par le praticien qui va réaliser la prothèse. Il doit avoir fait l’objet d’études clinique à long terme cinq ans au minimum “.
Les innovations technologiques de l’implantologie seront aussi au cœur du débat. Celles-ci résident pour le conférencier dans ” l’irruption du numérique, à savoir la possibilité de faire une planification informatique qui associe l’imagerie 3D cone beam ou scanner au projet prothétique et qui permet l’impression 3D du guide chirurgical “.