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Assistant(e) dentaire de Niveau 2 : le sondage AssDent

Au cœur des discussions depuis plusieurs mois, le futur métier de l’assistant(e) dentaire de niveau 2 se construit progressivement une identité et rentre dans les mœurs. Cet Assistant(e) en Médecine Bucco-Dentaire (AMBD) tel qu’il sera dénommé officiellement prendra les allures d’un hygiéniste à la française.

Publi-rédactionnel, publié le 04 avril 2022

Assistant(e) dentaire de Niveau 2 : le sondage AssDent

AssDent et sa communauté

AssDent, la plateforme digitale spécialisée pour les assistantes dentaires qualifiées, qui avait déjà apporté son premier éclairage de cette future profession en janvier dernier (voir l’article), a décidé de poursuivre les démarches.

Forte d’une communauté de membres qui grandit chaque jour (déjà plus de 600 assistantes inscrites en un an), cette startup se démarque en proposant une nouvelle manière de recruter et d’accompagner le métier d’AD. AssDent a souhaité interroger ses membres au travers d’un sondage, et approfondir ainsi les attentes autour de cette création de fonction. Les assistants dentaires constitueront le premier viviers, naturel, de candidats potentiels à l’accession au titre d’assistant de médecine bucco-dentaire.

Avant sa mise en place, le métier est déjà plébiscité

Comme l’on aurait pu l’imaginer, le résultat du sondage est sans appel. Sur le panel représentatif d’assistantes dentaires qualifiées qui ont répondu (environ 20% des membres), ce nouveau métier est jugé utile pour la profession et les cabinets/centres dentaires à hauteur de 96%. Quand les intéressé(e)s se penchent sur leur propre situation, près de 85% envisagent de pouvoir prétendre à cette montée en compétences et devenir ambassadeurs de cette future profession.   

Plus intéressant encore, AssDent a souhaité donner la parole à ses membres pour approfondir l’analyse et recueillir les attentes spontanées qui accompagnent cette future profession. A ce jeu-là, quatre tendances fortes se dégagent.

Un désir d’évolution…

La première d’entre-elles, citée dans plus de 41% des cas, parait la plus évidente. Elle matérialise un désir d’évolution de poste, suite logique de carrière pour les assistantes les plus méritantes. Parmi les aspirations les plus fréquentes, citons la diversification des tâches conduisant à une augmentation d’intérêt pour le poste et une plus grande prise de responsabilités et d’autonomie. Si la question d’une meilleure valorisation salariale est sous-jacente à ces aspirations, elle est loin d’être la revendication principale.

Quoi qu’il en soit, et même si cet argument n’a pas été explicitement cité par les membres sondés, la création du poste d’assistant dentaire de niveau 2 aura forcément un impact sur l’attrait du métier d’assistant dentaire au sens large. D’une part, par le fait qu’il créera une perspective d’évolution naturelle qui, gageons-le, facilitera les vocations, mais également sur la longévité des carrières dans le dentaire / pérennisation au sein des cabinets. Combien d’assistant(e)s dentaires abandonnent chaque jour la profession faute de nouveaux challenges ? La période de pandémie que nous venons de vivre a d’ailleurs été un cristalliseur de ce phénomène.   

Crédit : AssDent

Des résultats de sondage, comme un ôde au métier d’assistant(e) dentaire

Revenons aux tendances du sondage proposé par AssDent. Les deux suivantes sont une magnifique illustration des qualités prépondérantes que l’on retrouve chez les ADQ : la solidarité, l’esprit d’équipe, et le sens du service. Avec près de 29% des signes spontanés manifestés, ce sont les praticien(ne)s que leurs assistantes veulent aider. Ainsi Anne souhaiterait devenir « un vrai bras droit pour [son] praticien » alors que Laetitia rêve déjà de pouvoir « alléger les plannings surchargés et donner des rendez-vous plus rapidement aux patients ». Les patients en eux-mêmes ne sont pas en reste avec 17% des intentions, pour ce futur métier d’AMBD. Ces futurs hygiénistes à la française auront plus d’implication dans le suivi du patient. Citons Céline pour qui « avoir une patientèle » est un facteur très motivant.

Pour clôturer les enseignements de cette petite enquête, le sujet de la régularisation (légale) de tâches et d’actes sous responsabilité d’un chirurgien-dentiste déjà réalisés par des assistants dentaires dans certains établissements. Si cette problématique est soulevée par seulement 11% des sondés, nous avons pu remarquer chez AssDent, lors de nos nombreux échanges et discussions (lors des congrès ADF et JO notamment à la fin 2021) que cette réalité, qu’elle soit taboue ou non, devra être considérée.

Plus qu’un outil digital de recrutement, plus qu’une communauté, la plateforme AssDent se positionne en porte-parole de ses ambassadrices : les assistantes dentaires.

Crédit : AssDent
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