Quand, pourquoi et comment « rompre » avec un patient

Agressif, retardataire, dragueur, trop bavard, à l'hygiène douteuse... Quel praticien n'a jamais rêvé de se séparer d'un patient ? Voici quelques conseils pour vous permettre de le faire dans le respect de la déontologie.

Par Raphaëlle de Tappie, publié le 16 juin 2022

Quand, pourquoi et comment « rompre » avec un patient

L'article 47 (article R.4127-47 du Code de la santé publique) du Code de déontologie médicale prévoit qu'« hors le cas d'urgence et celui où il manquerait à ses devoirs d'humanité, un médecin a le droit de refuser ses soins pour des raisons professionnelles ou personnelles. Quelles que soient les circonstances, la continuité des soins aux malades doit être assurée ». Il en est de même pour les chirurgiens-dentistes, soumis aux mêmes règles. Hors urgence, le praticien a donc le droit de refuser de dispenser des soins pour des raisons personnelles ou professionnelles, à condition de ne pas nuire de ce fait à son patient, de s'assurer de la continuité de ses traitements et de fournir à cet effet tous renseignements utiles. 

Dans quel cas pouvez-vous rompre ?

Si un patient est récalcitrant ou agressif, que ça vous empêche de dormir la nuit ou vous met sous tension, interrompez immédiatement les soins. Peu importe à quel point le devis est...

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