Troubles du goût : quelle prise en charge au cabinet dentaire ?
Alors que la pandémie de Covid-19 a abouti à une forte augmentation de la prévalence des troubles de l'odorat mais aussi du goût, peu d'hypogueusies ou dysgueusies peuvent être traitées par les chirurgiens-dentistes - qui ont toutefois un rôle important d'orientation vers d'autres professionnels.
S'asseoir à table, commencer à boire et manger, et ne pas distinguer un vin rouge d'une eau plate, ne pas retrouver le goût iodé de la chair d'un poisson, ni la fraîcheur de la menthe ou la chaleur de la cannelle. C'est ce que vivent nombre de patients depuis l'émergence du Covid-19.
Certes, des troubles du goût - et de l'odorat, qui vont souvent de pair - sont décrits depuis longtemps. Cependant, jusqu'à ces dernières années, ils demeuraient relativement rares. Et le corps médical apparaissait peu sensibilisé à leur prise en charge. « Les troubles de l'odorat et du goût sont restés longtemps méconnus des médecins français », déplore Pierre Bonfils, professeur d'ORL et de chirurgie de la face et du cou et membre de l'Académie nationale de médecine. En fait, les spécialistes ne semblent s'y intéresser que depuis les années 2000. « Le tout premier rapport de la Société française d'ORL consacré aux troubles du goût et de l'odorat - que...
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