Euronda : Tout bon protocole de stérilisation qui se respecte… ne repose pas uniquement sur la stérilisation !
Validation, traçabilité et suivi : tels sont les trois piliers du processus de stérilisation
L’objectif numéro 1 de tout protocole de stérilisation qui se respecte, c’est la sécurité les opérateurs et des patients, mais aussi des instruments et de l’environnement de travail. C’est pourquoi Euronda a créé l’Infection Control System, un système de contrôle des infections proposant une ligne complète de produits intégrés, innovants et technologiquement avancés, utilisables dans chaque phase du protocole (consulter la ligne de stérilisation Euronda).
Dans les cabinets dentaires, la stérilisation ne se limite donc pas à l’utilisation d’un autoclave de classe B. C’est un processus à la fois complexe et structuré, qui englobe toute une série d’outils intégrés au système et un ensemble de procédures qui commencent par la collecte des instruments (voir même avant) et s’achève par le stockage du matériel.
Pour un cabinet dentaire moderne et professionnel, un protocole de stérilisation complet et conforme doit reposer sur trois piliers : la validation, la traçabilité et le suivi.
- 1. La validation garantit la sécurité du résultat d’une opération à chaque phase : nettoyage, soudage et stérilisation
- 2. La traçabilité permet de vérifier les informations qui certifient la stérilité de l’instrument avant son utilisation sur le patient
- 3. Le suivi permet quant à lui de vérifier les informations qui certifient la stérilité de l’instrument après son utilisation sur le patient (ce qui permet de prouver que l’instrument utilisé à cette date sur ce patient était bien stérile).
2 conseils (plus 1) avant de stériliser
Petit flash-back.
Avant d’entrer dans la chambre de stérilisation, différentes normes et bonnes pratiques doivent être respectées pour ne pas compromettre sa propre sécurité, celle du patient et par là même celle du cabinet dentaire.
1. La formation avant tout
Le traitement des dispositifs médicaux contaminés doit être effectué selon des procédures très strictes. Cette tâche fondamentale pour n’importe quel cabinet dentaire doit donc être exclusivement assurée par un personnel bénéficiant d’une formation adaptée et chaque dentiste devrait s’assurer que ses intervenants disposent bien des qualifications nécessaires pour mener à bien les tâches qui leur ont été assignées.
Bon à savoir : Attention, si un membre du personnel subit un accident sur son lieu de travail, le médecin a une responsabilité civile, disciplinaire et pénale (voir article 121-3 du Code pénal).
2. Vaccination contre l’hépatite B
La vaccination est obligatoire pour toute personne exposée au risque de contamination. C’est pourquoi tout le personnel de santé doit être immunisé contre l’hépatite B, mais aussi contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Il s’agit d’une procédure voulue par le Code de la Santé Publique (article L3111-4).
Bon à savoir: le dentiste a l’obligation de connaître le statut vaccinal de ses employés.
Nettoyage et traitement : l’antichambre de la stérilisation
Entrons à présent dans la chambre de stérilisation pour nous consacrer aux premières étapes du protocole.
Après les opérations de collecte et de décontamination, le nettoyage a pour but d’éliminer la saleté des instruments. Traditionnellement, il est effectué manuellement et à l’aide d’appareils à ultrasons, particulièrement indiqués pour nettoyer les parties peu accessibles et éliminer la saleté particulièrement tenace, comme les ciments. Mais une alternative au lavage manuel existe : la thermodésinfection. Celle-ci permet de laver et de désinfecter les instruments à chaud (93°C). Rappelons en outre que la thermodésinfection peut être également associée au lavage à ultrasons.
Voyons à présent pourquoi le thermodésinfecteur est un outil fondamental dans chaque cabinet dentaire désireux d’appliquer le protocole de stérilisation dans son intégralité.
Pourquoi le thermodésinfecteur est-il important pour compléter un protocole de stérilisation adapté ?
Les deux premiers avantages sont plutôt de nature pratique, en permettant de gagner du temps tout en renforçant la sécurité.
Disposer d’une machine capable à elle seule d’effectuer le nettoyage et le traitement des instruments permet de réduire considérablement la durée de mobilisation du personnel. L’assistant(e) sera ainsi libre de se consacrer aux autres activités importantes du cabinet dentaire : relations publiques, service client, accueil, assistance du dentiste, etc..
La thermodésinfection réduit en outre de façon drastique les risques d’accident liés au nettoyage manuel (manipuler des objets tranchants est toujours dangereux), outre les risques de contamination environnementale, dans la mesure où tous les instruments à nettoyer sont placés dans un appareil parfaitement hermétique, sans aucune possibilité de fuite d’agents contaminants (par pulvérisations, éclaboussures, etc.).
Le thermodésinfecteur remplace en effet à lui seul toute la procédure de prélavage, lavage, rinçage et séchage manuel, en garantissant à son tour une validation du cycle de lavage et de traitement thermique, conformément à la norme européenne EN ISO 15 883-2 (en excluant toute utilisation de désinfectants spéciaux, l’action bactéricide s’effectuant uniquement à travers la température).
Mais surtout, il simplifie la procédure de contrôle, en favorisant dès le départ la traçabilité des dispositifs médicaux désinfectés. Bref, il ne s’agit en aucun cas d’un simple “lave-vaisselle”, car la thermodésinfection s’effectue toujours avec des cycles contrôlés et validés, à une température constante de 93°C.
Peut-on donc valider un lavage et un traitement, comme c’est le cas pour les autoclaves ?
Tout à fait ! Certes, lors d’une procédure de nettoyage manuel, les résultats ne sont pas vérifiables et il y a toujours un pourcentage d’erreur du fait d’une distraction, d’un manque de temps ou encore de l’inexpérience de l’opérateur…
Mais pour être déclaré conforme, tout protocole de stérilisation doit pouvoir permettre de valider et d’assurer la traçabilité (et ensuite le suivi) du statut des outils de travail dès cette phase délicate et nécessaire aux phases suivantes du processus.
L’innovation constante et les technologies avancées nous permettent aujourd’hui de proposer des thermodésinfecteurs capables de vérifier la qualité du lavage et du traitement.
C’est le cas d’Eurosafe 60 d’Euronda (découvrez le nouveau Eurosafe 60),un thermodésinfecteur efficace et performant qui satisfait pleinement les exigences de tout cabinet dentaire : compact, facilement contrôlable, capacitif (avec sa cuve de 60 litres), personnalisable (possibilité de programmer jusqu’à 40 cycles différents) et surtout, toujours connecté (clé USB, connexion Ethernet et imprimante externe).
La connexion est fondamentale, car les données collectées par le thermodésinfecteur peuvent ainsi être mises en relation avec celles des autres appareils composant le système (thermosoudeuse et autoclave). On peut ainsi rester informé en permanence sur l’ensemble du protocole de stérilisation mis en place pour chaque instrument.
Le processus idéal devrait permettre d’associer de façon univoque l’instrument au patient sur lequel il a été utilisé (en insérant le numéro du cycle dans le dossier clinique), en étant également informé de la procédure de traitement de ce matériel et des opérateurs intervenus pendant la procédure.
Et ce, pour garantir le contrôle des infections et protéger le patient, l’opérateur et le cabinet dentaire.