Urgences médicales : se préparer pour mieux réagir
Même si les orthodontistes reçoivent globalement une patientèle jeune et en bonne santé, des urgences médicales peuvent survenir au cabinet. D'où une obligation de formation aux soins d'urgence. Retour sur les grandes lignes et points clés de ce type de programmes.
« On voit de plus en plus de chirurgiens-dentistes, orthodontistes (et assistants dentaires) participer à des formations aux gestes et soins d'urgence. » C'est ce dont témoigne Frank Paillard, cadre infirmier anesthésiste, formateur et responsable du Centre d'enseignement des soins d'urgence (CESU) de Paris. Tant mieux, car l'assiduité à ces formations est importante.
Certes, les urgences médicales graves restent rares dans les cabinets dentaires. Ainsi, une enquête réalisée en France dans les années 2000 montre que seuls « 5 % des praticiens devront pratiquer au moins une fois une réanimation cardiopulmonaire lors de leur carrière ». Et en orthodontie, les accidents pourraient s'avérer plus exceptionnels encore. Car la patientèle apparaît globalement jeune et en bonne santé. De plus, la discipline est associée à un moindre recours à des médicaments ou actes potentiellement douloureux ou angoissants, et donc à moins d'évènements...
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