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Sondage : plus d'un Français sur deux aurait déjà eu recours à des soins orthodontiques

Selon un sondage Ifop/SODF, en 2021, plus d'un Français sur deux déclarait avoir déjà bénéficié de soins d’orthodontie pour lui ou ses enfants.

Par Raphaëlle de Tappie, publié le 09 février 2022

Sondage : plus d’un Français sur deux aurait déjà eu recours à des soins orthodontiques

Un des effets inattendus de la crise sanitaire a notamment été le boom de l’orthodontie chez les adultes. En effet, les visioconférences auraient rendu les adultes plus sensibles à leur sourire et plus conscients de leurs imperfections dentaires tandis que le port du masque facilite les traitements type aligneurs. Les économies réalisées pendant les confinements et les réseaux sociaux qui pullulent d’influenceurs aux dents bien alignées d’un blanc éclatant ont également joué un rôle, pour le meilleur ou pour le pire.

Selon un sondage IFOP/SODF publié sur le site du syndicat, en France, en 2021, plus d’une personne sur deux déclarait avoir déjà bénéficié de soins d’orthodontie pour elle ou ses enfants. Mais, malgré un intérêt en augmentation pour l’esthétique bucco-dentaire, la plupart des sondés manquent encore d’informations quant à la qualification des professionnels proposant ces soins.

Les Français veulent être mieux informés sur le sujet

En effet, la moitié des personnes interrogées ignoraient que des soins d’orthodontie pouvaient être réalisés par des non-spécialistes. Autre information intéressante de l’enquête : plus de 80% des Français aimeraient, s’ils devaient bénéficier de soins orthodontiques, que ces derniers soient délivrés par un spécialiste. Bonne nouvelle pour les orthodontistes également, plus de six personnes sur dix estiment que ces soins devraient leur être réservés.

Qui plus est, 94% des personnes interrogées s’accordent à dire que les pouvoirs publics et la sécurité sociale devraient jouer un rôle pour empêcher toute confusion sur les pratiques orthodontiques. « Les patients sont donc en droit d’exiger une information claire et sans ambiguïté sur la qualification ou non du praticien leur proposant ces soins. D’ailleurs ce sondage confirme que pour près de huit personnes sur dix, cette information est indispensable », conclut le SODF.