bannière suresmile 990 x 122 px

Quand l’esthétique a ses limites…

La demande esthétique des patients est parfois bien difficile à satisfaire : résultat remis en question, argumentaire de l'orthodontiste contesté... Le docteur Choukroun analyse ce comportement.

Par la rédaction, publié le 22 février 2019

Quand l’esthétique a ses limites…

Deux raisons peuvent expliquer l'insatisfaction constante. La première est une pathologie grave : la dysmorphophobie. Elle peut recouvrir deux diagnostics : la psychose ou la névrose obsessionnelle. La deuxième est un comportement : une exigence allant jusqu'à la déstabilisation du praticien et l'acharnement thérapeutique. Elle est souvent liée à un contexte de vie.

Quelles sont les deux facettes de la dysmorphophobie ?

La dysmorphophobie ne mérite pas le nom qu’elle admet dans la nomenclature psychopathologique. Selon le psychanalyste Jean David Nasio, il s’agit en réalité d’un symptôme obsessionnel. Dans la forme psychotique, le patient est une personnalité délirante. Il a un passé de « tourisme médical », ayant déjà assailli d’autres professionnels de santé. Il est souvent désocialisé voire en...

Ce contenu est réservé aux abonnés de la revue Orthophile

S'abonner pour lire la suite